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Voie Royale pour le Mont-Blanc (4810m)

Nous avons imaginé cette escapade en sirotant une limonade à la maison des artistes de Chamonix.

Cet espace dédié à la musique est un camp de base idéal pour grimpeurs amateurs de bonne musique. Un lieu idéal pour trouver l’inspiration d’épopées Alpines.

C’est ici que travaille Mathou, mon amoureuse.

Il est 19h quand on se décide pour partir la nuit-même au Mont Blanc par l’arête intégrale de Bionnassay autrement appelée « la voie Royale ».

Nous fixons le départ à 2H30, soit l’heure à laquelle Mathou termine son service :)

Je me sens privilégié de vivre ici pour l’été et de décider la veille pour le lendemain une course d’ampleur comme celle-ci. Certaines personnes traversent la France voire même plusieurs pays pour venir tâter le Mont Blanc.

Le premier jour nous sommes allés directement au refuge Durier (3369m) en passant par Les Dômes de Miages. Une petite bambée de 2100m de dénivelé positif.

L’accueil à Durier est irréprochable. Manon, la gardienne, fait ici sa septième saison. Son refuge d’une capacité de 12 couchages est tout petit, ce qui n’empêche pas de s’y sentir bien à l’intérieur. Le sourire réconfortant de Manon y est pour beaucoup. Les petits déjeuners y sont aussi très appréciables.

Le deuxième jour nous partons un peu tardivement à 4h30 mais cela nous permet de grimper l’aiguille de Bionnassay avec les belles lumières du lever du jour. Le Mont Blanc semble se rapprocher et la suite de la course se déroulera sur le fil très étroit de l’arête neigeuse, à cheval entre la France et l’Italie. Arrivés au niveau du dôme du Gouter, nous retrouvons la voie normale du Mont Blanc convoitée par beaucoup de monde.

Une bonne pause à l'abri Vallot me permet de réaliser mes premiers besoins à une telle altitude. Tout c'est bien passé.

Malgré l’altitude nous arrivons par un bon rythme au sommet à 11h. Alors que je ne m’y attends pas tu tout, je sens en moi une petite montée d’émotion, nous sommes sur le toit de l’Europe, un sommet connu de tout le monde et c’est la première fois que je suis ici.

La descente se fera rapidement avec un bon mal de tête pour ma part. Nous ne voulons pas tarder à rentrer pour profiter des températures fraîches dans la descente sous le refuge du Gouter et ainsi diminuer l’exposition aux chutes de pierres.

Nous arrivons sain et sauf au petit train du Nid d’Aigle à 14h30, heureux de cette magnifique épopée alpine.

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